Il nous vient du Sud. De cette région pittoresque et phonique, où Widler a grandi. Engrangeant tout petit les intonations de sa zone natale. Pour s’accoutumer par la suite aux sonorités urbaines, en faisant souvent l’aller -retour entre Port-au-Prince et les Cayes durant son adolescence. En fait, ce talent précoce a connu la férule d’une mère protective qui en a fait un garçon appliqué. Et conséquemment, Wid a fait ses premiers pas dans la musique paroissiale. Où il a eu l’opportunité de mettre en valeur ses dons artistiques. Malgré un trait de timidité qui le paralyse pour sortir de sa coquille et montrer son côté exhibitionniste. Pourtant, il a fini par céder en prenant une part active aux manifestations culturelles de l’église. En mettant ses capacités au service du groupe de la jeunesse de sa congrégation.