Kamala Harris « devenue noire » pour séduire l'électorat américain. La sortie de Donald Trump sur l'identité de la vice-présidente des États-Unis, née d'un père jamaïcain et d'une mère indienne, provoque l’émoi dans les rangs démocrates. Les propos du candidat républicain devant des journalistes afro-américaines sont d'autant plus controversés que le vote des jeunes hommes noirs est devenu un enjeu de campagne. Historiquement acquis au camp démocrate, le vote des électeurs afro-américains apparaît de plus en plus divisé. Les républicains semblent cibler la population déçue par le camp démocrate et la classe politique américaine : les jeunes hommes des classes populaires, explique Nicolas Rocca du Service international de RFI. Donald Trump s'est qualifié mercredi (31 juillet 2024) de « meilleur président pour la population noire depuis Abraham Lincoln ». Symbole de cette stratégie et de ses limites à Philadelphie, l'ouverture d'un bureau des « noirs avec Trump » début juin 2024 a attiré un public... majoritairement blanc.Kamala Harris, qui multiplie les évènements auprès de la communauté noire, a qualifié la sortie de Donald Trump la visant de « vieux numéro ».L’ancien président « a l’habitude d’utiliser la race pour dresser des groupes d’Américains les uns contre les autres », confirme le New-York Times qui rappelle qu’en 2012, le même Donald Trump exigeait de voir le certificat de naissance... de Barack Obama. Politico y voit la « confirmation de l’insensibilité raciale instinctive qui amarqué la première campagne électorale » de Donald Trump. Les trois accusés des attentats du « 11-Septembre », dont le cerveau présumé des attaques, Khalid Cheikh Mohammed vont plaider coupable pour éviter la peine de mort.Les termes de l'accord, négociés avec le Pentagone, sont révélés par le New-York Times. « Une lettre a été envoyée par les procureurs aux membres des familles des victimes des attentats », rapporte le quotidien. L'objectif est d'apporter pour ces familles une certaine « finalité et justice » à l'affaire, selon les termes de la missive. Khalid Shaikh Mohammed, Walid bin Attash et Mustafa al-Hawsawi sont détenus dans la prison de Guantanamo depuis 2003. « L'affaire depuis est enlisée dans des procédures préliminaires », avec « la question de savoir si les tortures qu'ils ont subies dans les prisons secrètes de la CIA avaient influencé les preuves retenues contre eux », rappelle le journal. L'accord suscite à la fois colère et soulagement parmi les proches des 3 000 victimes du 11 septembre. Dans le journal conservateur New-York Post, Jim Smith, « veuf angoissé de Moira Smith, la seule policière décédée le 11 septembre, attend depuis 23 ans de témoigner sur ce que ces animaux ont fait à nos proches », en vain. Des proches interrogés estiment que seule la peine de mort pourrait apaiser leur chagrin. Dans une volonté de leur complaire, les procureurs rappellent que dans le cadre de l'accord, Khalid Shaikh Mohammed et les autres ont accepté de répondre aux questions des proches « concernant leur rôle et les raisons pour