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Premier décès lié à la COVID-19 aux Îles de la Madeleine

Plus de deux ans après le début de la pandémie, le CISSS des Îles-de-la-Madeleine rapporte un premier décès lié à la COVID-19. 

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Le décès est survenu à l’hôpital, au cours de la fin de semaine dernière.

«Par respect pour la famille et par souci de confidentialité, nous ne pouvons en dire davantage», indique Judith Arseneault, directrice intérimaire du Programme santé physique du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’archipel.

L’établissement compte également quatre hospitalisations de personnes atteintes de la COVID-19, une situation qualifiée de critique compte tenu de son nombre limité de lits dédiés au coronavirus. «Nous avons trois lits identifiés COVID sur les 23 lits de notre unité multiclientèle, précise Mme Arseneault. C’est un quota établi au prorata de la population, mais ça peut évoluer dans le temps, selon la situation.»

Jusqu’à l’arrivée du sous-variant BA.2 d’Omicron, l’archipel a été généralement épargné lors des différentes vagues de COVID-19. «La population des Îles est très bien vaccinée, explique le Dr Yv Bonnier-Viger, directeur régional de la santé publique. Donc, tant qu’on n’avait pas un variant très contagieux, ça ne s’est pas trop propagé. Mais, quand BA.2 est arrivé, il a trouvé un terrain fertile parce que peu de monde avait fait la maladie avec Omicron et que le vaccin ne protégeait pas contre la transmission.»

La très forte transmission communautaire du sous-variant a entrainé des éclosions dans 10 milieux de vie rattachés au réseau de la santé du territoire, dont le CHSLD, les ressources intermédiaires et des résidences pour personnes âgées. «Ça nous a pris cinq vagues pour en avoir une et elle est très grosse», souligne Judith Arseneault.

De plus, le CISSS des Îles doit composer avec l’absence de 28 employés en raison de la COVID. «Hier [lundi], nous avions 32 employés retirés, précise Mme Arseneault. On semble donc avoir atteint – je ne dirais pas une amélioration – mais un certain plateau par rapport à ça. Du moins, on le souhaite.»

Au niveau des services de santé, on ne parle toutefois pas de délestage, comme ce fut le cas ailleurs sur le continent, poursuit la gestionnaire. «On est plutôt dans une réorganisation et dans une ‘repriorisation’ des soins et des services en continu. Et c’est dans tous les secteurs: les services de première ligne, en soutien à domicile, au niveau des unités de soin.»

S’ensuivent des «phénomènes rares», auxquels les employés du CISSS des Îles n’étaient pas habitués, affirme Judith Arseneault. «De façon quotidienne, les employés qui rentrent à 8 h, ne sont pas certains de retourner chez eux après leur quart de travail, dit-elle. L’utilisation du temps supplémentaire, du temps supplémentaire obligatoire, on est beaucoup là-dedans, là. Et c’est sûr que ça affecte le moral des troupes.»

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