Au sixième jour de grève au sein des Big Three, General Motors, Stellantis et Ford, les protestataires réclament toujours des hausses de salaire de 40% sur les quatre années à venir, la semaine de 32 heures payée 40 et de meilleurs plans de retraite. Les dirigeants des groupes automobiles proposent des offres en-deçà des attentes, sans succès pour l’instant. Sur les piquets de grève de l’usine de Wayne, près de Detroit, le moral est bon et le ravitaillement bien organisé, de jour comme de nuit. De temps en temps, un automobiliste klaxonne pour marquer son soutien au mouvement. Notre envoyé spécial y a rencontré Walter Robinson, salarié depuis 34 ans sur le site : « Les dernières années ont été difficiles. Nous avons travaillé, nous avons attrapé le Covid dans l’usine, certains sont morts du Covid parce qu’ils ont dû travailler et pas les salariés permanents de Ford qui travaillaient de chez eux. Si nous étions essentiels à l’époque, pourquoi ne le sommes-nous plus aujourd’hui ? Pourquoi ne pouvons-nous pas obtenir une augmentation pour tenir le rythme de l’inflation ? »Le président du syndicat automobile met en garde : faute d’accord, le mouvement s’intensifiera à partir de vendredi (22 septembre 2023) pour s’étendre à d’autres usines et d’autres modèles de véhicules très populaires. Les grévistes se disent prêts à tenir, notamment grâce à une importante caisse de grève, mais les constructeurs aussi ont de quoi voir venir et ont accumulé des milliards de dollars de profits, ces derniers mois. Il y a quelques jours, le président Biden, en campagne pour sa réélection, a encouragé les groupes automobiles à aller plus loin en expliquant que personne ne voulait d’une grève.L’appel de Biden à l’ONU pour HaïtiÀ la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, le président américain a demandé au Conseil de sécurité d’approuver ce que l’on appelle désormais la « mission de soutien à la sécurité » censée épauler la police haïtienne dans sa lutte contre les gangs. « Les Haïtiens ne peuvent plus attendre davantage », a averti Joe Biden. Cela ne sera pas facile, commente le journal Miami Herald car Washington n’a « toujours pas obtenu le soutien de la Chine et de la Russie, deux membres du Conseil de sécurité qui disposent d’un droit de veto. Et la nature précise de cette force ainsi que les pays qui y participeraient [autres que le Kenya, qui a accepté d’en prendre la tête et d’envoyer un millier d’hommes] restent flous. »Le journal de la 1èreLes petits agriculteurs du nord de la Martinique se plaignent d’un manque de soutien de la collectivité territoriale.
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