Que l’eau soit locale ou importée, difficile de savoir si elle est conforme aux réglementations car les organismes chargés du contrôle ne sont pas en mesure de faire leur travail. Ce constat est le résultat d’une enquête de nos confrères d’Ayibopost, notre partenaire une fois par mois sur RFI. ► Pour en savoir plus : Ayibopost.Les trois institutions qui œuvrent dans ce domaine « n’arrivent pas à faire leur travail, résume l’un des auteurs de l’article Fenel Pélissier, puisqu’aucune loi n’embrasse les démarches. » Des chiffres de la Direction du contrôle de la qualité et de la protection du consommateur au sein du ministère du Commerce et de l’Industrie, datant de 2016, font état d’une cinquantaine d’entreprises de traitement de l’eau dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Depuis, aucune mise à jour n’a été effectuée et la situation sécuritaire empêche les équipes, déjà dotées de faibles moyens, de se déplacer pour inspecter les sites.Le Bureau haïtien de normalisation, autre structure chargée de la régulation de la commercialisation de l’eau, manque également d’efficacité car elle « n’a pas de pouvoir contraignant, explique le journaliste Fenel Pélissier en décrivant un système basé sur le volontariat, si vous voulez faire enregistrer votre entreprise, vous venez avec un ensemble de pièces et on vous donne une sorte de certification pour dire ce que votre eau représente. »La conséquence, ce sont des eaux parfois contaminées par des parasites, vendues pourtant à prix d’or et qui provoquent régulièrement des maladies chez les habitants de la capitale haïtienne.La cohabitation de plus en plus difficile des usagers de drogue et des habitants de MontréalLa crise prend de l’ampleur au Canada où l’on déplore désormais une dizaine de morts par overdose chaque jour. Notre correspondante Pascale Guéricolas s’est rendue dans une ruelle surnommée depuis quelques mois l’allée du crack, à côté de l’une des principales rues de Montréal. Les habitants du quartier se désolent de voir de plus en plus de toxicomanes vivre dans cette ruelle, près d’une salle d’injection supervisée, et des seringues traîner au sol à l’entrée des immeubles. Plusieurs d’entre eux réclament davantage de surveillance policière.Le journal de la 1èreLe comité du tourisme de Saint-Barthélémy regrette de voir le nombre de visiteurs baisser.
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