Depuis deux mois, près de 20 des 400 policiers kényans déployés en Haïti dans le cadre de la Mission Multinationale de Sécurité (MMS) soutenue par l’ONU ont soumis des lettres de démission. Ces officiers, envoyés pour appuyer la lutte contre les gangs violents à Port-au-Prince, dénoncent des retards prolongés dans le paiement de leurs salaires et des conditions de travail difficiles, selon plusieurs sources.