Le virus de la COVID-19 continue de compliquer la vie des joueurs et des organisateurs de tournois. À Wimbledon, on a assisté à plusieurs forfaits en l’espace de quelques jours.  

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Eugène Lapierre ne se cache pas la tête dans le sable. Son tournoi n’est pas à l’abri d’un forfait ou d’une éclosion. 

«On a un protocole en place en collaboration avec l’ATP s’il y a quelque chose qui se produit chez les joueurs, a mentionné le directeur du tournoi. Il va y avoir un suivi très serré chez les joueurs qui présentent des symptômes. Des tests rapides seront disponibles en tout temps.

«S’il y a la moindre inquiétude sur un joueur, il sera aussitôt isolé.»

Si un joueur est déclaré positif, il sera obligé de déclarer forfait. 

À Wimbledon, Alizé Cornet en a surpris plus d’un en mentionnant qu’il y avait eu une éclosion dans les vestiaires à Roland-Garros. Cependant, plusieurs joueurs avaient décidé de ne pas le déclarer pour ne pas nuire à leur classement et à leur bourse. 

«S’ils agissent de cette façon-là, c’est à leurs risques et périls, a souligné Lapierre. Ça serait un manque flagrant de responsabilité. Par contre, on a vu certains joueurs se retirer par eux-mêmes à Wimbledon. Je ne suis pas trop inquiet de ce côté-là.»

Une pause mentale

Au cours de la dernière année, la santé mentale des joueurs et des joueurs a été un sujet abordé à plusieurs reprises. Pour ses tournois de Montréal et de Toronto, Tennis Canada a lancé le programme «Pause mentale». 

Les organisateurs créeront des espaces de détente pour les joueurs et les joueuses. Ils pourront faire de la méditation, du yoga ou simplement écouter de la musique dans une pièce silencieuse. 

«Il n’y a pas d’autres tournois dans le monde avec ce type d’initiative, a mentionné la directrice des communications chez Tennis Canada, Valérie Tétreault. On aimerait bien que ce projet fasse des petits à l’ATP et à la WTA.

«Dans ces pièces, la lumière sera tamisée et des couvertures lestées seront à la disposition des joueurs. Il y aura aussi des diffuseurs. On fera tout pour créer une ambiance apaisante.»

Bianca Andreescu, qui a ouvertement parlé de sa santé mentale dans les deux dernières années, est l’ambassadrice de ce projet. 

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