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En Bolivie, Evo Morales accuse le président d’auto-coup d’État - Haiti24

En Bolivie, après la tentative ratée de coup d’État mercredi dernier (26 juin 2024), l'ancien président Evo Morales accuse l’actuel chef de l'État Luis Arce d'être derrière l'opération. « Lucho n'a pas respecté la vérité, il nous a trompés, il a menti », affirme Evo Morales : « La seule façon pour Evo de ne pas être président est de laisser la présidence à la junte militaire. Je pensais que c'était un coup d'État, mais maintenant je doute : ça ressemble à un auto-coup d'État. » Une théorie appuyée par le groupe qui le soutien au sein de son parti, le Mas, et par l’opposition, explique La Razon. De son côté, le gouvernement repousse cette théorie. De fait, selonCorreo del Sur,« le pays connaît un nouvel épisode de polarisation ». Le quotidien souligne dans son éditorial que si, pour le moment, aucune des deux théories n’a été vérifiée, « on peut apprécier que la Bolivie continue d'avoir un gouvernement légitimé par les urnes » - et le journaliste de rappeler les « morts et les familles détruites par les dictatures déjà connues par le pays ».Le président Arce a répondu aux accusations d’Evo Morales - c’est à lire dans La Razon : « Ne te trompe pas une fois de plus ! Ce qui s’est passé, c’était un coup d’État militaire raté ». Coup d’État que l’ancien président mettrait en doute, selon Luis Arce, « en raison de ses aspirations politiques personnelles » -pour, selon Correo del Sur, « continuer la guerre interne qu’il mène depuis des mois avec les partisans du président Arce ». Le fait est que les deux anciens alliés sont pour le moins brouillés : le président Arce, qui faisait lui aussi partie du MAS, a été exclu du parti par Evo Morales à la fin de l’année dernière (2023). Les deux hommes pourraient s’affronter lors de la présidentielle de l’an prochain.La FIDH dénonce un crime contre l’humanité au PérouAu Pérou, la Fédération internationale des droits de l'homme en appelle à la Cour pénale internationale : elle dénonce un crime contre l'humanité au moment de la répression des manifestations fin 2022 - début 2023, lorsque les protestataires réclamaient des élections anticipées après la destitution du président et l'arrivée au pouvoir de Dina Boluarte.Aabla Jounaïdi a rencontré l'avocate des droits de l'homme, Gloria Cano, directrice de l'Association péruvienne pour les droits humains et secrétaire générale de la FIDH au Pérou. Elle expliquera que les faits de violences se sont concentrés dans le sud, peuplé essentiellement d'Indiens pauvres, comme près de l'aéroport d'Andahuaylas le 11 décembre 2022 : « Sur les vidéos, on voit les militaires sortir de la zone de l'aéroport qu'ils sont censés protéger. Ils se rendent sur une place publique et commencent à tirer sans discrimination sur la foule. Personne ne portait d'arme ».L’avocate estime que, dans cette escalade de violences qui a fait 49 morts, la responsabilité de la présidente Dina Boluarte n'est pas nulle : « Dina Boluarte peut dire qu'en tant que présidente de la République, elle ne peut rien faire. Mais elle est la cheffe suprême des forces de sécurité. Elle aura

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