Une communauté autochtone du nord du Québec a décidé de poursuivre en justice la compagnie publique d’électricité Hydro-Québec pour avoir détruit son territoire lors de la construction d'un barrage dans les années 1960. Le peuple innu de Uashat Mak Mani-Utenam réclame 2,2 milliards de dollars canadiens à la société.
Aux yeux des Innus, l’inondation de leurs territoires traditionnels lors de la construction de la centrale hydroélectrique de Churchill Falls dans les années 60 constitue une injustice historique. Par cette action en justice, les membres de cette communauté autochtone entendent donc compenser la destruction de leur territoire de chasse et des lieux spirituels engendrée par la construction dans les années 60 du barrage de Churchill Falls, situé à cheval entre le Québec et le Labrador. La construction de ce méga-barrage, exploité depuis les années 1970, a notamment entraîné le déboisement de forêts pour la construction de plus de 1000 km de lignes électriques et de routes sur ce territoire. C’est un dossier de Pascale Guéricolas.
Haïti : l’Artibonite grignotée un peu plus par les gangs
Depuis le début de l’année, le département de l’Artibonite, le plus peuplé du pays est en proie à la violence des gangs qui gagnent chaque jour un peu plus de terrain. Après Liancout fin janvier 2023, des attaques de gangs ont été menées à Petite-Rivière, à Verrettes, et maintenant à l’Estère en tirant des rafales d'armes automatiques. Après quelques échanges de tirs, les policiers sur place se sont repliés au commissariat explique Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste, qui précise que la population se retrouve livrée aux bandits qui s’adonnent à des exactions. Les gangs armés sèment la panique chez la population qui exige des autorités policières le retour au travail normal des policiers dans les différents commissariats de la région.
Le Mexique approuve une réforme électorale qualifiée d'« attaque » contre la démocratie par l'opposition
72 voix contre 50. Après les députés, les sénateurs du Mexique ont approuvé hier (22 février 2023) une réforme controversée voulue par le président Andres Manuel Lopez Obrador, qui vise à réduire la taille de l'institut national électoral en charge des élections. Le chef de l'état accuse l'organisme d'être trop onéreux et d'avoir couvert des fraudes dans le passé. Mais à un an de l’élection présidentielle, l'opposition estime que ces coupes menacent l'indépendance de l'INE, qui sera également limité dans ses pouvoirs de sanctionner les politiciens pour des infractions électorales, notamment en matière de propagande gouvernementale en période de campagne. a correspondante du New York Times à Mexico rappelle que le président Andrés Manuel Lopez Obrador considère toujours que l'élection lui a été volée lorsqu'il était candidat en 2006 et qu'il avait perdu avec une différence d'1% des voix seulement. Une défaite qu'il attribue à l'institut national électoral, qui est pourtant considéré comme un pilier de la démocratie mexicaine.
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