Dans l’épicerie à l’entrée du quartier chiite de Khandak Al-Ghamik, au centre de Beyrouth, la caissière est inconsolable. Coiffée d’un voile sombre, la jeune femme libanaise n’arrive pas à retenir ses larmes depuis que le Hezbollah a confirmé, en début d’après-midi, samedi 28 septembre, la mort de son chef, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne