Officiellement, le plus long fleuve de la planète est le Nil. Le Guinness Book et la très sérieuse Encyclopædia Britannica lui donnent la première place avec ses 6 650 km. L’Amazone n’en compterait que 6 400 mais une découverte réalisée, il y a neuf ans, pourrait changer la donne, des scientifiques ont repéré une source dans les Andes au Pérou qui pourrait être le véritable point de départ du fleuve sud-américain et l’étendrait de plusieurs centaines de kilomètres. Pour le vérifier, une expédition partira dans quelques mois. L’explorateur brésilien et son équipe vont partir de l’embouchure de l’Amazone pour remonter le fleuve à bord de petits bateaux pendant cinq mois. « Le fleuve fait une série de boucles, il y a des arbres donc personne n’a vu cette connexion entre l’Amazone et le fleuve Mantaro », explique Yuro Sanada impatient de se lancer dans ce défi, « quand vous parlez de ce genre d’aventures géographiques, tout le monde pense au mont Everest ce que presque 6 000 personnes ont déjà fait, et plus de 1 500 ont déjà traversé l’Atlantique en canoë et à la rame, mais parcourir l’Amazone par ses propres moyens ? Même pas dix personnes. »L’aventure va se dérouler en bateau, bien sûr, mais aussi en rafting avec une première équipe pour descendre le rio Mantaro au Pérou et à cheval avec une autre équipe qui parcourra les rives de l’Apurimac. L’étape la plus longue du voyage commencera à l’endroit où se rejoignent les deux rivières à bord de canoës avec des pédales et un moteur électrique fonctionnant à l’énergie solaire. L’explorateur Yuri Sanada espère également profiter de l’expédition pour sensibiliser le grand public à la fragilité de cet écosystème unique au monde, menacé par l’activité humaine.Donald Trump, inculpé pour la troisième foisLe procureur spécial souhaite un procès sans délai, avant l’élection présidentielle de l’an prochain, pour juger des faits particulièrement graves : l’ancien président est accusé d’avoir tenté d’inverser le résultat de l’élection de 2020, qu’il a perdue. Pour le New York Times, « l’avenir de la démocratie en dépendra ». Le Chicago Sun Times ajoute « ceux qui tentent de subvertir [la démocratie] doivent rendre des comptes. Nos institutions doivent démontrer une bonne fois pour toutes que personne n’est au-dessus des lois. » Mais pour le Wall Street journal, l’absence d’inculpation pour sédition ou insurrection est la preuve que le procureur n’a aucune preuve établissant un lien entre Donald Trump et les groupes d’extrême-droite qui ont attaqué le Capitole, le 6 janvier 2021. Le journal s’inquiète des conséquences sur la campagne électorale, qui « alternera entre tribunaux et meetings. Un carnaval qui empêchera les autres candidats républicains de se faire entendre. » Inquiétude également du Los Angeles Times : « Poursuivre Trump pourrait améliorer ses chances d’être élu, surtout s’il était acquitté. [Mais] le devoir du procureur spécial est de respecter la loi et non une quelconque stratégie politique, et c’est heureux. »Le journal de la 1èreJournée décisive pour l’avenir d’Air An
